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jeudi 7 janvier 2010

Les conseils de super autruche.


Oui c'est une rubrique.
Elle apparaîtra une fois par mois, de préférence le 7. (Sauf bien entendu les 8 du Mois où il n'y en a pas et où je suis trop saoule pour écrire)

(internaute ignorant): * Qui est Super Autruche ?
"eh bien, vous apprendrez à me connaitre. Non je vous taquine.
Je suis une autruche, comme mon nom l'indique, j'ai 20 ans, j'aime mettre un peu de gnôle dans ma verveine et raconter ma vie. Elle est édifiante, je crois pouvoir être un exemple pour la jeunesse"

* Que trouverons nous dans cette rubrique ?
"Je ne veux pas empiéter sur les plates bandes de "one more job to do and it's voodka time". Je l'admire trop pour ça. Non, je vais vous raconter des anecdotes et en tirer des moralités."

*Êtes-vous alcoolique, immorale, immature ?
Super Autruche plonge sa tête dans sa caisse à outils, elle est courbée le cul en l'air, c'est une position fort embarrassante, je préférerais que vous détourniez le regard, pervers.


PREMIER CONSEIL. 8 JANVIER.

"Aujourd'hui je me suis confrontée à la réalité des séries américaines.
J'étais sereinement assise à la terrasse d'un café, sirotant un verre de Chardonnay bien frais, les jambes étirées au soleil.
(La phrase précédente est un tissu d'inepties, il neige au cas où vous ne l'auriez pas remarqué)
Un homme s'approche, propre sur lui, rasé de frais, chemisette bleu ciel et blazer ajusté, attaché case vintage et chevelure dorée. J'en ferais bien mon 4 heures. (j'ai fait des rimes, ai-je un avenir radieux dans la chanson ?)
Il passe devant moi, s'attardant sur mes jambes, se retourne, s'arrête, me regarde et reviens vers moi.
"Je ne vous connait pas Mademoiselle, mais à la fois je sens que je vous connait, vous êtes si limpide, si sereine. Le monde ne mérite pas une autruche telle que vous. J'ai pensé a aller vous acheter un bouquet de pivoines, mais j'ai eu peur que vous ne vous évaporiez ne me laissant qu'un peu de votre parfum, la marque de vos lèvres sur un verre, et une terrasse de café dépeuplée. Je n'aurais plus su quoi faire, je me serais perdu moi même vous comprenez ?
Alors, errant, j'aurais cherché a vous retrouver, parcourant les avenues, les routes, les rues et les ruelle à la recherche de l'ombre de vos jambes.
J'aurais noyé mon chagrin dans les bars, et là, esseulé, aurais cherché la consolation dans les bras d'une blonde qui n'aurait rien a envier a votre beauté.
Hélas, cette fille se serait révélé être votre meilleure amie, et je vous aurais revue a une fête, entouré de gens dont la présence m'exaspérerait, m'empêcherait de vous parler.
Je vous regarderait dans les yeux, le visage tordu par un rictus de douleur que vous prendriez pour un sourire moqueur et narquois.
Votre meilleure amie, appelons là Peyton, me filerait une tarte monumentale dans ma gueule, car sans le savoir j'aurais réveillé une vieille rivalité datant du Lycée, où vous étiez amoureuse du même joueur de foot.
Après d'innombrables séparations et demandes en mariage sous la pluie, je finirais par mourir écrasé par un de vos voisin, qui serait en réalité votre frère caché.
Non, vraiment, il vaut mieux que nous en restions là."

Pour ce qui est de la moralité de cette histoire, je vous l'avoue, je me suis longtemps interrogée.
Cette anecdote est certes passionnante, mais est-elle édifiante pour la jeunesse ?
Je réponds oui.
Et j'ajoute :
"Il est inutile de mettre ses jambes en avant, ça n'apporte que des embêtements"

2 commentaires:

ronchonnez, ronchonnez, ça n'a jamais mangé de pain.